Ne vous y trompez pas, il ne s’agit pas d’un lieu dédié à la petite enfance : pas de vêtements trognons, de jouets colorés, ni de restauration pour nourrissons et leurs parents…
Au 18 de la rue Sainte-Colombe à Bordeaux dans le quartier Saint Paul, vous y découvrirez Le Bac A Sable, un café d’un nouveau genre où il y fait bon travailler, réseauter, écouter et participer, dans un cadre qui s’apparente plus à l’intérieur d’une maison que celui d’un bureau ou d’un café classique. Canapés, fauteuils, chaises, comptoir avec de hauts tabourets, cuisine, etc. remplissent l’espace de plusieurs salles avec tout ce qu’il faut pour travailler seul ou en groupe. Vous payez votre présence à l’heure, quelles que soient vos consommations. Un lieu idéal pour les jeunes entrepreneurs, les consultants indépendants, les professionnels de passage ou les étudiants qui recherchent convivialité et calme.
Après avoir travaillé 15 ans dans le marketing digital, Xabina Carreau, a ouvert ce café coworking en novembre 2015. Elle se prête au jeu de l’interview et nous explique comment elle a utilisé les réseaux pour lancer et développer la notoriété du lieu.
Pouvez-vous nous raconter en quelques mots la genèse du Bac à sable ? D’où vous est venue cette idée ?
J’ai quitté la société dans laquelle je travaillais en tant que responsable marketing avec pour objectif de lancer mon propre projet. J’ai d’abord pensé faire du consulting en marketing puisque c’est le domaine dans lequel j’avais le plus d’expérience. Mais après avoir fait un bilan compétences, je me suis rendu compte que je ne me sentirai pas à l’aise dans la fonction de consultant. J’ai donc pris le temps de réfléchir et d’imaginer un nouveau projet.
Je n’ai jamais pu travailler chez moi. Même étudiante, j’allais travailler dans les bibliothèques, les cafés, chez des amis… J’ai donc commencé à tester plusieurs endroits à Bordeaux, même les quais où on a maintenant le wifi gratuit ! Rapidement, j’ai trouvé qu’il manquait toujours quelque chose à ces lieux, pas de prise électrique, mauvais réseau, besoin de consommer régulièrement… Je ne trouvais pas d’espace confortable pour travailler régulièrement quelques heures dans la journée sans avoir besoin de prendre un abonnement dans un espace de coworking. A ce moment-là, je me suis intéressée à ce qui se faisait ailleurs, notamment aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, et je suis allée visiter les quelques « working cafés » qui existaient déjà à Paris. J’ai été emballée par le modèle et à partir de là, j’ai cherché à le transposer à Bordeaux. J’ai commencé mon parcours de porteuse de projet avec les incertitudes que cela comporte. J’aurais aimé à ce stade rencontrer d’autres entrepreneurs ou créateurs et je n’ai pas trouvé de point central où trouver des ressources et rencontrer des gens. C’est une autre vocation que j’ai donnée ensuite au Bac A Sable.
Quelle stratégie de communication avez-vous déployée pour lancer le lieu ?
J’ai beaucoup utilisé mon réseau et les réseaux sociaux. Je travaille beaucoup avec Facebook, LinkedIn et l’emailing pour le relais de nos évènements. J’ai aussi fait appel à une attachée de presse pour obtenir des parutions sur notre lancement.
Quels sont les canaux physiques et virtuels qui fonctionnent le mieux ?
A Bordeaux, les canaux physiques qui nous ont ramené le plus de clients sont les prises de parole auxquelles j’ai été invitée comme le salon Profession’L ou la journée « Femmes et Numérique » de la Semaine Digitale. Je fais également partie du réseau LConnect dont le Bac A Sable est partenaire, pas mal de membres viennent utiliser les ressources et profiter du lieu.
Pour ce qui est des réseaux virtuels nous communiquons sur Facebook, Twitter, LinkedIn et Instagram. C’est avec Facebook que nous travaillons le mieux.
Que pensez-vous du réseautage ? Comment concrètement vous a-t-il aidé à promouvoir votre lieu ?
J’ai côtoyé plusieurs réseaux pendant mon parcours de créatrice. J’ai aussi rencontré beaucoup de gens du secteur pour les interviewer et avoir leurs impressions sur mon projet. Tous ces contacts de même que mes amis et mes anciens collègues ont été des appuis pour lancer la communication et le concept dès que le Bac A Sable a ouvert.
Avez-vous prévu un événement pour fêter votre première année ?
Oui, une soirée le 18 novembre ! Vous aurez bientôt des informations sur notre site et nos réseaux.
Un projet, une idée à nous communiquer ?
Je souhaite continuer à développer le Bac A Sable comme apporteur de ressources aux professionnels, étudiants, porteurs de projets et personnes en reconversion, avec dans le futur, de nouveaux outils, formations, ateliers et pourquoi pas des partenariats avec des structures d’accompagnement.
Propos recueillis par Catherine Sarnow
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