Ce mois-ci, nous vous présentons le portrait d’Arnaud Ribon, un « super connecteur » épicurien et fondateur Golden Portage, société de portage salarial spécialisée IT. Après des années de pratique, Arnaud nous en dit davantage sur son profil et sa conception du networking professionnel.
Quel est son parcours professionnel ?
Arnaud Ribon a développé une expertise commerciale et de gestion d’un centre de profit durant une vingtaine d’années, dans le secteur du conseil en informatique, pour des ESN puis une société de portage spécialisée IT. Aider à entreprendre favorise parfois l’envie de créer soi-même. C’est en 2018 qu’il lance sa propre société de portage salarial. Depuis, il fait bénéficier à des freelances consultants un support administratif et juridique et de son réseau pour leur permettre de se consacrer pleinement à leurs missions.
Comment définiriez-vous votre profil de networkeur ?
Je cherche à tisser des liens et à m’entourer de personnes fiables dans mon domaine d’activité IT. C’est une approche assez qualitative mais j’utilise beaucoup LinkedIn pour avoir une approche quantitative et accroître le nombre de personnes dans mon réseau. Je m’appuie beaucoup sur la prescription et la recommandation pour rencontrer ces nouvelles personnes souvent passionnantes. Je suis d’ailleurs de plus en plus contacté pour des prises des références auprès de consultants de mon réseau. Ces prises de références sont souvent un gage de qualité. Je m’appuie aussi sur LinkedIn pour animer des tables réseau. Je réuni par exemple des personnes qui ont beaucoup de connexions communes sur LinkedIn ou au contraire des personnes qui en ont très peu. On se rencontre que la diversité apporte toujours beaucoup de richesse humaine.
Réseautage virtuel ou physique, quelle est votre préférence ?
J’ai une préférence pour les rendez-vous physiques autour d’une table. Je réunis régulièrement une dizaine d’acteurs IT (directeur général, directeur commercial, DRH) à l’heure du déjeuner. Ayant effectué plus de 14 ans chez Capgemini, une bonne partie de mon réseau vient du groupe. Lorsque j’organise mes tables réseau réunissant les membres de CODIR des ESN, j’assiste souvent à des retrouvailles de très longues dates entre les convives. Ceci participe largement à l’ambiance conviviale qui émane de ces rencontres que je ne retrouve pas en ligne. Et puis, rien de mieux que les rencontres physiques pour entretenir des liens et stimuler l’entraide qui facilitent les opportunités commerciales.
Quelles ont été vos difficultés en réseautant et comment les avez-vous supprimées ?
L’une des difficultés rencontrées est de faire connaissance avec une personne puis de se perdre de vue. Je publie régulièrement à partir de mon profil LinkedIn pour garder le lien avec tous les membres de mon réseau relationnel et ça fonctionne bien. Je prépare un post ciblé sur une thématique chaque semaine. J’alterne les sujets qui concernent ma société Golden Portage et ceux qui mettent en lumière un partenaire ou notre syndicat PEPS… sans oublier bien sûr de réagir aux posts des membres de mon réseau virtuel. J’ai constaté le succès des formats vidéo courts que je crée avec un spécialiste en exploitant la Seine, une péniche et ma personne… je sais mouiller la chemise !
Qu’appréciez-vous le plus lorsque vous réseautez ?
J’apprécie énormément les échanges informels et l’entraide spontanée qui découle de mes animations réseau. Le cadre est aussi très important pour moi : être à l’aise, détendu, facilite le networking. C’est pour cette raison que j’aime organiser des déjeuner sur notre péniche.
Racontez-nous une anecdote en rapport avec le réseautage.
A l’occasion d’un évènement sportif, j’ai invité 5 managers de mon réseau en leur demandant de venir chacun accompagné d’un manager de leur choix. Nous nous sommes donc retrouvés à 11 à table et j’ai pu, pour ma part, doubler mon réseau de connaissances. Et comme nous avions choisi des burgers pour le repas, nous avons nommé cet évènement « Le Burger du manager ».
Une actualité ou votre devise à partager ?
J’aime beaucoup la devise « c’est quand on n’a rien à vendre qu’on vend le mieux » … et je prends plaisir à organiser des tables réseau sans aucun thème prévu au-delà de la simple rencontre entre paires. Et curieusement, les thèmes fusent toujours !
Propos recueillis par Mélanie Wicart-Zen
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