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Parmi les règles de la gestion efficace de son temps, j’apprécie tout particulièrement celles de Pareto et d’Eisenhower.

Le principe de Pareto doit son nom à l’économiste italien Vilfredo Pareto, qui à la fin du 19^e siècle analyse les données fiscales de pays européens. Bien que les travaux de Pareto n’impliquent pas nécessairement une répartition 80-20, le qualiticien Joseph Juran utilise en 1954 l’expression « principe de Pareto » pour signifier qu’environ 80 % des effets sont le produit de 20 % des causes. La loi de Pareto nous apprend donc que 20 % de nos activités produisent 80 % de nos résultats. Intéressant ! Cette prise de conscience nous incite à nous concentrer sur l’essentiel et à distinguer ainsi les activités stratégiques et celles moins importantes mais aussi de ne pas oublier de planifier du temps pour l’essentiel et d’en réduire pour l’accessoire.

Le Général Eisenhower est connu pour avoir organisé et coordonné le débarquement des alliés en Normandie puis en tant que Président des Etats-Unis. Pour gérer autant de tâches à la fois, il avait l’habitude de classer ses activités dans les quatre cases d’une matrice de priorités de son invention. Le principe d’Eisenhower nous aide à choisir et à classer les activités pertinentes en les qualifiant : important/urgent – important/non urgent – non important/urgent – non important/non urgent. C’est donc en prenant le temps de réfléchir à la pertinence de mes tâches journalières que j’en gagne. J’évite ainsi de m’éloigner de mes objectifs et de mon plan d’action.

Que vient faire le réseautage dans tout ça ? Comment avoir envie de dialoguer à l’occasion d’une conférence ou d’un déjeuner en tête à tête quand je regarde la charge de travail qui m’incombe ? Le réseautage mérite d’y consacrer du temps car c’est lui qui me permet d’identifier les personnes ressources qui m’aident à en gagner.

Catherine Sarnow